Comment oser un nouveau départ ?

Comment oser un nouveau départ ? Cet article essaie de répondre à cette question. Vivant bien souvent des blessures, des échecs, des souffrances même, nous lancer vers un nouveau départ demande de l’audace. Alors comment oser ce nouveau départ ?

1. J’ai le pouvoir d’oser un nouveau départ

Nous avons le pouvoir de prendre notre vie en mains c’est-à-dire de « redevenir maître de ma vie ». Face à notre problème, nous avons le pouvoir de décider, de choisir… de rester dans le rôle de victime, ou de nous emparer du problème et de prendre nos responsabilités. La décision nous appartient. Ou alors nous laissons nos émotions, nos comportements, les attentes des autres nous dominer. Ou alors, nous reprenons le pouvoir qui nous appartient et nous nous mettons en mouvement. Nous ne subissons plus les circonstances. En effet, nous ne sommes plus victimes ni des circonstances de la vie, ni des pressions externes. Nous avons le pouvoir de prendre en nouveau départ. Si nous entreprenons une nouveau départ sans nous être débarrassés du poids du passé, nous n’avons pas beaucoup de chance d’y parvenir.

Oser un nouveau départ

Vous ne pouvez pas revenir en arrière et changer le début. Mais vous pouvez commencer là où vous êtes et changer la fin. »

C.S. Lewis

2. Je pardonne pour un nouveau départ

C’est pourquoi le pardon est une porte vers le futur, l’avenir. Sans le pardon, nous restons comme bloqués dans le passé. Nous ruminons ce passé et le poids de la culpabilité est présent. Par conséquent, nous n’avons pas le courage d’un nouveau départ car nous sommes prisonniers de ce passé, de la blessure passée. Nous avons tendance à donner de l’importance à ce passé car nous avons une image idéale de nous-mêmes. Nous n’arrivons pas à nous pardonner de ne pas être aussi parfaits que nous l’aurions aimé. L’auto-jugement et l’auto-condamnation est tel que nous ne pouvons avancer sur notre chemin. Se pardonner nous permet de lâcher prise et nous libère de ce passé.

Ensuite vient le pardon à la personne qui nous a blessés. Du latin dimittere, c’est-à-dire « envoyer de côté et d’autre », quand nous pardonnons à celui ou celle qui nous a blessé, nous lui laissons cette attitude négative. Autrement dit, en pardonnant, nous éliminons l’énergie négative provoquée en nous par la blessure. Ainsi, nous pouvons aller de l’avant. Cependant, pardonner ne veut pas dire fermer les yeux sur le comportement blessant de l’autre, mais garder une distance intérieure pour nous protéger d’éventuelles blessures nouvelles ou répétées. Le pardon donc nous libère et nous rend capables d’aller de l’avant.

Le secret du changement est de concentrer toutes vos énergies non pas sur la lutte contre l’ancien, mais sur la construction du nouveau. »

Socrate

3. J’échoue et je recommence

Échouer fait partie de notre existence et s’avère difficile et douloureux parfois. L’échec nous fait éloigner de cette image idéale que nous avons parlé ci-dessus. C’est comme si qu’une chose mourrait en nous. Il est donc difficile de nous avouer en échec. Nous aurons tendance à rendre les autres responsables et nous nous repositionnons de cette posture de victime. Et nous avons vu en première partie que nous avons le pouvoir de décider de prendre notre vie en mains, c’est à dire prendre nos responsabilités.

« L’échec nous montre que tout de ne dépend pas de nous. C’est le début de la sagesse. L’accepter peut même nous conduire au bonheur. »

C. Pépin

Seul l’aveu de l’échec, sans nous culpabiliser ni culpabiliser les autres peut nous orienter vers un nouveau départ. Autrement dit, il est important de ne pas nous identifier à nos échecs : « j’ai échoué » est différent de « je suis l’échec ». Faire cette dissociation nous permet d’accepter plus facilement cet échec et de l’admettre. De plus, nous avons à nous poser les bonnes questions concernant l’échec : « comment je pourrais faire mieux, autrement la prochaine fois ? » Ainsi, nous nous donnons une chance à un nouveau départ, une nouvelle pulsion, direction dans notre vie.

Pour résumer, en nous, il y a le nouveau qui existe déjà et qui veut se développer. L’important est de faire confiance à ce nouveau qui est là. Osons ainsi vivre le nouveau dans nos relations, dans notre travail, dans notre spiritualité et dans notre conception de la vie, et oser ainsi un nouveau départ. Rappelons nous que le changement est un processus, soyons donc bienveillants et patients envers nous mêmes.

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